C’est vers la fin de la deuxième guerre que les rosiéristes fondent une association « Le Groupement des Rosiéristes de Bellegarde »
A cette époque, on ne trouve plus de raphia pour ligaturer les rosiers buissons (les rosiers tiges, eux, se ligaturaient à la laine). Les rosiéristes ressentent alors le besoin de réunir leurs achats.
Vers 1950, quelques 22 professionnels produisent des rosiers sur la région de Bellegarde. Ensemble, ils vont mettre en place le fameux bal des roses qui durera plus de 20 ans.
Pour faire la promotion de leur métier, les rosiéristes créent en 1963, le Groupement des Rosiéristes, association « loi 1901 » qui leur permet d’effectuer des achats mutualisés, de s’entraider.
Dans les années 1970, en plus de la culture des rosiers, les professionnels vont développer la production de plantes horticoles et ainsi répondre aux nombreuses demandes de propriétaires de résidences secondaires de l’époque.
Les exploitations s’agrandissent et se diversifient.
Les années 1990 voient arriver la culture du rosier en conteneur, notamment grâce au développement des jardineries.
Les roses font leur show : Les jeunes rosiéristes/pépiniéristes créent la célèbre Foire aux Rosiers qui a toujours lieu le week-end de Pâques. Elle draine sur 3 jours de 20 000 à 30 000 visiteurs.
Actuellement, on dénombre huit entreprises de production horticole et de pépinière réparties sur les communes de Bellegarde, Quiers-sur-Bezonde, Nesploy et Villemoutiers qui perpétuent le savoir-faire et la qualité des rosiers bellegardois.
131 hectares sont utilisés pour la production de rosiers et de pépinières de pleine terre : environ 1,5 millions de rosiers sont mis en culture chaque année, sous toutes ses formes. Dont quelques 500 variétés sur Quiers-sur-Bezonde, vendues dans les jardineries, en circuit court et auprès des professionnels du paysage.
Crédits photos : Ville de Bellegarde.